Voilà deux jours de suite qu’en des tribunaux différents, des confrères qui ne le sont pas moins piétinent sans élégance la plus élémentaire des courtoisies, cela devient pénible.
Nos agendas sont complexes, les juges souvent en retard, les couloirs d’attente exigus, certes, mais cela vaut pour tous.
Hier matin à Versailles, un confrère local, à l’évidence fort content de sa personne (je ne sais d’ailleurs pas bien pourquoi), n’a pas cru devoir avec sa cliente rester à proximité du bureau du juge. Il ne se présente pas même à moi en arrivant bien que, nécessairement sa cliente ait reconnu son mari (avec lequel elle vit toujours). Mieux, alors qu’il sait pourtant que les juges appellent verbalement l’affaire en restant devant leur porte, voire en faisant quelques pas, peu lui chaud. L’audience ayant pris du retard, nous attendons mon client (âgé) et moi, une bonne heure, debout devant la porte du juge. Enfin le juge appelle notre affaire, … rien… mon client cherche son épouse, elle n’est pas là. Le juge prend une autre affaire. Finalement, je fais le tour des salles d’attente et des couloirs en appelant l’affaire, finalement le confrère se lève, content de lui, car il était confortablement installé, bien évidemment il ne s’est pas excusé, au contraire.
Résultat, trois quart d’heure de retard.
Ce matin, itou à Paris où la consoeur arrive à l’heure et … repart sans même me prévenir. Elle revient, comme une fleur, après que l’affaire ait été appelé, pas plus d’excuses bien sûr. Résultat, 25 mn d’attente en plus.