Le rythme des visites tout d’abord, devra être déterminé, au cas par cas, en fonction du temps de trajet, de l’âge de l’enfant, de sa capacité à voyager seul… Ainsi il est évident que pour des parents éloignés d’une centaine de kilomètre, le rythme d’un week end sur deux peut tout à fait être conservé, ce qui ne sera pas possible avec des parents éloignés d’un millier de kilomètre. Il faudra donc adapter le droit en fonction de cette distance.
Plusieurs possibilités usuelles: augmenter le nombre des vacances dont bénéficiera le parent éloigné et prévoir que quand il viendra dans la région ou demeure l’enfant, il pourra le prendre pour la journée, la soirée ou le week end sous réserve d’un délai de prévenance d’une huitaine par exemple.
L’augmentation du nombre de vacances est variable également en fonction de la distance.
Un parent qui demeure à l’autre bout de l’hexagone bénéficiera éventuellement des ponts et de toutes les vacances de toussaint.
Si les parent éloignés demeurent à plusieurs heures d’avion, il faudra alors prévoir que le droit de visite sera majoré pour les vacances les plus longues, par exemple toutes les petites vacances et plus de vacances d’été.