La Cour d’appel de Reims a rendu le 27 février dernier un arrêt concernant la possibilité pour une épouse divorcée de demander a posteriori du divorce, sur le fondement de l’article 264 du code civil, le nom de son ancien conjoint. La Cour a considéré que cet article n’imposant pas de délai à la formulation de la demande, rien ne s’y opposait et a donc autorisé le port du nom par l’ancienne épouse.
Dans cette affaire, l’épouse avait continué pendant 25 ans après son divorce à utiliser ce nom sans opposition de son premier mari alors qu’elle est remariée. La Cour rappelle cela que l’absence de protestation ne saurait constituer un accord tacite mais vérifie l’intérêt de l’épouse, et l’absence d’inconvénient réel pour l’époux pour octroyer cet usage.
Cet arrêt est interessant en ce qu’il autorise une telle demande bien après que le divorce soit devenu définitif.