Une fois n’est pas coutume, voici un billet du samedi.
Me voici donc, samedi début d’après midi, arrivant à mon bureau au centre de Paris. Quartier encombré, ingarable, période de solde, le marais n’est pas un endroit simple pour l’automobiliste.
Une fois de plus, l’entrée du parking de l’immeuble est bloquée par un importun, une voiture s’est arrêtée là, sur le « bateau », au mépris du panneau indiquant » sortie de parking, jour et nuit ».
Une voiture attend pour sortir, bloquée et une autre dans la rue pour entrer. L’importun, ou plutôt l’importune, est allée tranquillement faire des courses, sans se soucier de la gêne occasionnée.
La rue est bloquée par un embouteillage, la police appelée par un des protagonistes finit par arriver 10mn plus tard (un exploit ici, qu’ils en soient remerciés).
L’importune arrive tranquillement et ne semble pas comprendre la gêne, elle s’excuse mollement et prend fort mal l’ire pourtant compréhensible des automobilistes bloqués par son attitude désinvolte.
Elle s’énerve, peste, considérant que puisqu’elle s’est excusée, tout va bien. Mais les paroles s’envolent, elle prend la mouche. Un coup de pied dans une voiture, puis dans l’autre, en réponse, puis des insultes et des menaces. La police tente de calmer le jeu sans succès, les insultes perdurent et les tentatives de coup aussi. Au final elle a une contravention et les policiers appellent des renfort devant sa virulence.
Voilà bientôt une heure que ça dure, accusations et menaces continuent de fuser et … elle a un pneu à plat sur sa voiture sans permis et ce sont les policiers, bonne pâte qui lui changent sa roue.
Morale de l’histoire, être courtois, attentif à l’autre, savoir garder son calme même devant les insultes, se garer respectueusement, voilà des solutions simples pour éviter perte de temps, d’argent public et vivre mieux en ville.